
Lutter contre le changement climatique
Moïse Katumbi, conscient des enjeux cruciaux liés au changement climatique, propose une vision ambitieuse pour que la République Démocratique du Congo (RDC) joue un rôle central dans la préservation de l’environnement. Sa déclaration met en lumière des engagements forts visant à élaborer une nouvelle stratégie sectorielle de l’environnement, intégrant les résolutions de l’Accord de la COP21. Cette démarche dénote une prise de conscience de l’importance des actions nationales dans la lutte mondiale contre le changement climatique.
L’une des pierres angulaires de cette vision est la mise en œuvre de réformes visant à clarifier les rôles et les responsabilités des acteurs impliqués dans la protection de l’environnement. La traduction des engagements pris à Nagoya et à Paris en droit interne est essentielle pour garantir une cohérence et une efficacité maximales dans la mise en œuvre des politiques environnementales.
Le renforcement de l’Agence Nationale de l’Environnement et la création d’un fonds d’intervention pour l’environnement reflètent l’engagement de Katumbi à doter le pays des outils nécessaires pour mettre en œuvre des initiatives concrètes. Ces mesures visent à assurer une gestion durable des ressources naturelles, à préserver la biodiversité et à répondre aux besoins pressants en matière d’assainissement, en particulier dans les grands centres urbains.
La gestion durable des ressources en eau, la collecte des eaux de pluie et la gestion des déchets liquides et solides sont des aspects cruciaux de cette approche. L’assainissement des centres urbains, une priorité soulignée par Katumbi, témoigne de la volonté d’apporter des réponses urgentes aux défis environnementaux qui impactent directement la qualité de vie des citoyens.
Le renforcement des capacités du ministère de l’environnement et l’élaboration d’un plan de protection de la biodiversité, en particulier des forêts et des aires protégées, soulignent l’importance accordée à la conservation des écosystèmes. La réalisation d’un inventaire et l’identification des espèces contribuant au développement dans divers domaines, notamment la santé, la chimie, l’agriculture et les cosmétiques, montrent une approche holistique qui intègre les aspects économiques, sociaux et environnementaux.
La déclaration de Moïse Katumbi exprime une ambition claire pour que la RDC soit une voix forte dans la lutte contre le changement climatique, en mettant l’accent sur le rôle essentiel que le pays peut jouer dans la préservation de la planète. En faisant de la protection de l’environnement une priorité, Katumbi démontre une vision avant-gardiste et un engagement envers un avenir durable pour la RDC et la communauté mondiale. C’est une invitation à considérer le changement climatique non seulement comme un défi, mais aussi comme une opportunité de catalyser le progrès et de forger un avenir plus résilient et équilibré.
Dans la lutte contre le changement climatique, la RDCongo doit prendre toute sa place. Nos efforts afin de préserver nos eaux, nos forêts et notre biodiversité doivent être justement et utilement rémunérés. A cet effet, nous nous engageons à élaborer et valider une nouvelle stratégie sectorielle de l’environnement intégrant les résolutions de l’Accord Cop 21.
Les réformes seront mises en oeuvre pour clarifier les rôles et les responsabilités des différents acteurs du domaine et traduire en droit interne les engagements souscrits à Nagoya et à Paris.
L’Agence Nationale de l’Environnement doit être dynamisée et un fonds d’intervention pour l’environnement sera créé. Toutes les administrations concernées seront engagées dans la gestion et la collecte durable des eaux de pluie, des eaux usées, des déchets liquides et solides. L’assainissement de nos grands centres urbains appelle une réponse urgente à laquelle je m’emploierai.
Nous renforcerons la capacité du ministère de l’environnement et élaborerons un plan de protection de la biodiversité du pays ainsi que celle des aires protégées, en particulier des forêts. Un inventaire et une identification des espèces susceptibles de contribuer au développement dans les domaines de la santé – notamment les plantes médicinales -, de la chimie, de l’agriculture, des cosmétiques, seront réalisés. La RDCongo affichera une ambition, celle d’être une voix forte dans cet enjeu crucial pour l’avenir de la planète.