Le Bilan de Moïse Katumbi
« À mon arrivée à la tête du Katanga en janvier 2007, j’ai trouvé une province délabrée. Nous avons oeuvré sans relâche pour le bien-être de la population, pour restaurer la bonne gouvernance et développer l’économie. Avec ce travail, le Katanga est redevenu le poumon économique du pays. »

Social
« En matière de pauvreté, d’accès à l’emploi, à l’eau, à l’éducation et aux soins de santé, la population du Katanga souffrait d’un retard dramatique en janvier 2007. Des réformes pragmatiques, des chantiers d’envergure et des investissements ciblés ont permis d’améliorer concrètement leur vie et réduire leur pauvreté. »
Emploi
Quelques mesures phares:
Augmentation du salaire mensuel minimum de 40 à 100 USD
Eau
Éducation
Quelques mesures phares:
Investissement dans les infrastructures scolaires
Renforcement de l’encadrement des enseignants dans le but d’améliorer la qualité de l’enseignement
Effectivité de la gratuité de l’enseignement primaire
Nombre d’enfants scolarisés dans la province
En 2002: 300.000 enfants
Actuelement: 3 Millions
Santé
Quelques mesures phares:
Construction et la réhabilitation des centres hospitaliers
Achat du matériel et des équipements médicaux
Approvisionnement régulier des centres médicaux en produits pharmaceutiques
Lutte contre le paludisme et le VIH SIDA en distribuant notamment les moustiquaires imprégnées, les antirétroviraux, et surtout en faisant des campagnes de sensibilisation sur les mesures préventives à prendre

Infrastructures
« Le Katanga souffrait d’un grave manque d’infrastructures, notamment routières. Les routes sont à la base de tout développement économique durable et sain. Nous avons donc investi massivement dans la construction de routes, ce qui a bénéficié à la population et aux opérateurs économiques. »
Routes
Réhabilitation de 4 700 km de routes en terre et asphaltées de 2007 à 2015

Ponts
Quelques mesures phares:
Construction de plusieurs ponts permettant la connexion d’axes stratégiques
Construction du plus grand pont en béton de RD Congo d’une longueur de 710 mètres et d’une capacité de 100 tonnes, le pont Lualaba
Développement économique
« A mon arrivée, j’ai trouvé une province délabrée, sans aucun fondement économique sain. Afin de développer l’économie, nous avons d’abord instauré la bonne gouvernance pour redonner confiance aux investisseurs. Nous avons veillé à dynamiser le secteur minier tout en développant aussi des secteurs porteurs d’emplois et d’avenir tel que l’agriculture. »
Agriculture
Quelques mesures phares:
Obligation faite aux grands industriels (miniers principalement) de cultiver au moins 500 hectares de maïs destiné à la consommation locale, ou faute de terrains, d’investir dans le financement d’intrants agricoles (semences, engrais…)
Développement des cultures de maïs, des usines de transformation (minoteries) pour transformer les grains de maïs en farine.


Mines
Quelques mesures phares:
Interdiction des exportations des minerais bruts afin de donner une certaine valeur ajoutée aux produits marchands
Réglementation de l’exploitation artisanale en lui attribuant, avec l’accord du ministère national des mines, des zones d’exploitation
Soutien du code et du règlement minier afin d’encourager les opérateurs miniers à poursuivre l’exploitation malgré le climat des affaires qui nécessitait un assainissement

Électricité
Quelques mesures phares:
Renforcement du réseau électrique en vue de l’augmentation de la production
A Lubumbashi, installation de poteaux à éclairage solaire qui se chargent pendant la journée et éclairent pendant la nuit
Remplacement des ampoules à incandescence par des ampoules économiques, contribuant ainsi à diminuer la consommation en énergie en vue de sa redistribution aux ménages et au secteur productif
Electrification de plusieurs entités rurales à partir de groupes électrogènes ou barrages nouvellement construits
Gestion budgétaire
« Grâce à la bonne gouvernance que nous avons instaurée, à la culture du travail et à la discipline, le budget du Katanga a bondi en l’espace de quelques années. Malgré la non restitution des 40% de budget à la province, le Katanga est devenu le premier contributeur au budget national. »