
Alors entrepreneur à succès, Moïse Katumbi répond, en 2006, à un large appel de la population en se lançant en politique. Il est élu, au niveau provincial et au niveau national, député du Katanga avec plus de 100 000 voix en sa faveur, faisant de lui le député le mieux élu du pays. Dans la foulée, il est élu Gouverneur de la province du Katanga en janvier 2007 avec 94 voix sur 102.En tant que Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi va développer la province comme jamais auparavant. Par la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance, par la culture du résultat, l’exigence, la rigueur de gestion et le travail quotidien, il fait du Katanga la “province pilote” du pays et le premier contributeur au budget national.
Bonne gouvernance
Durant ses deux mandats, Moïse Katumbi améliore le climat des affaires et restaure l’ordre dans la province. Il lutte contre la corruption en promouvant la bonne gouvernance, tout en s’assurant que la population bénéfice davantage des richesses immenses de la province.
Développement de la province
Les revenus générés par l’industrie minière et l’amélioration de la gouvernance permettent le développement rapide de la province:Moïse Katumbi fait de la construction d’infrastructures l’une des priorités de son action. Les principaux axes de Lubumbashi sont bitumés, et plusieurs axes routiers sont réhabilités et asphaltés. Entre 2007 et 2015, plus de 3200 km de routes en terre sont réhabilitées et 1500 km de routes son asphaltées. Le pont de Lualaba, plus grand pont en béton du pays, est construit. Il est long de 710 mètres et supporte une capacité de 100 tonnes.

Gestion du secteur minier
Dès son arrivée à la tête du Katanga, Moïse Katumbi met en place l’interdiction d’exporter les minerais bruts, forçant ainsi les industriels à construire leurs unités de transformation au Katanga, source d’emplois pour les Congolais. Conséquence immédiate, de 2008 à 2013, la production de cuivre du Katanga passe de 800 tonnes à 1 millions de tonnes par an.Dans le domaine énergétique, il fait réhabiliter plusieurs centrales électriques, il fait moderniser des outils de transport du courant (cabines et câbles).Plusieurs hôpitaux sont construits et modernisés, des écoles et universités sont rénovées permettant de faire bondir le nombre d’élèves dans l’école primaire de 300 000 en 2007 à 3 millions en 2015.Grâce à la construction d’usines, de traitements d’eaux, au renouvellement d’outils de production d’eau potable, la part de la population alimentée en eau potable passe de 48% à 70% entre 2007 à fin 2012. Dans les régions les plus reculées, des bornes fontaines ont été installées afin d’amener l’eau à tout le monde.Sur le plan agricole, depuis 2008, un arrêté oblige toute entreprise minière implantée dans la province à aménager 500 hectares de terres cultivables afin de répondre aux ambitions d’autosuffisance alimentaire de la région. Sur la même période la tonne de farine de maïs passe de 2200 dollars à 500 dollars.Par ces actions, la population katangaise retrouve une qualité de vie certaine. Le travail et les résultats de Moïse Katumbi et de son gouvernement provincial expliquent la grande popularité de celui qui restera comme le dernier gouverneur du Grand Katanga. En effet, dans l’espoir de diminuer l’influence et le pouvoir de Moïse Katumbi, Joseph Kabila décide, en septembre 2015, de précipiter le démembrement du Katanga en quatre provinces indépendantes.